Vous avez déjà probablement vu ou utilisé l’un de ces appareils à impulsions électriques. Dans les années 1980, on les préconisait au grand public pour faire des séances de fitness sans se fatiguer. En réalité, l’électrostimulateur est une machine qui s’utilise aussi bien dans le domaine médical que sportif, et dont les effets sont bénéfiques à plusieurs titres. En voici quelques exemples.
Un excellent antidouleur
Savez-vous que les électrostimulateurs étaient d’abord utilisés dans un but thérapeutique ? Elle peut se faire de deux façons. D’abord, la stimulation musculaire qui agit localement. Ensuite, la neurostimulation a un effet sur le cerveau. On utilise le courant électrique à basse fréquence qui va traverser le corps et va occasionner une légère sensation de fourmillement. Dans ce cas, le neurostimulateur a un effet antalgique sur des pathologies situées dans les membres et dans le dos.
Pour l’entraînement des sportifs
Si pendant quelque temps les marchands de rêve vous ont promis une perte de poids significative avec l’électrostimulation, cette période est désormais révolue. Néanmoins, tous les grands sportifs utilisent ces appareils pour le réveil et la décontraction musculaire. Avant et après un effort important, ils permettent aux muscles de se préparer, puis de se détendre après le sport en fonction du réglage que l’on choisit. Cela permet d’éviter de nombreuses blessures ainsi que les courbatures.
L’utilisation pendant la rééducation
Après un accident ou une opération qui nécessite une grande période de convalescence, il est nécessaire de stimuler les muscles des parties du corps que l’on n’a pu solliciter. C’est le cas notamment après une fracture. Les kinésithérapeutes utilisent beaucoup les électrostimulateurs en rééducation. D’abord, ils se servent des réglages spécifiques pour le réveil musculaire et la préparation à l’effort. Ensuite, ils se servent de la neurostimulation pour soulager les douleurs résiduelles, notamment dans le cas de certaines pathologies relevant du domaine de la rhumatologie (arthrose, discopathie, lombalgie…).